Les poissons ronds

L’aiguille (f) : l’orphie (esox belone). Elle se déplace souvent en matte et l’on en pêchait d’importantes quantités. Poisson de printemps, on dit que sa capture est signe de vent, mais plusieurs personnes contestent ce dicton.

Le congre : concrias, qui se cache sous les rochers, pêché aussi hors de l’écluse.

La gate (f) : l’alose

Le hareng : quelquefois, l’hiver.

La Ioubine (f), appelée aussi guignat (Ars), il s’agit du bar ou loup de mer. Le petit bar est appelé loubineau ou guignasseau (m).

Le maigre (ou la) : bar de haute mer (sciaena aquila) confondu souvent avec la loubine.

Le maquereau : peu fréquent.

Le merlan : très fréquent en hiver dans les écluses basses.

Le meuille (m), mulet ou muge. 11 se déplace souvent en matte et donne lieu à d’importantes prises, sauf dans les écluses basses où on n’en prenait jamais. Il existe de nombreuses espèces, mais les rétais différencient surtout le meuille sauteur des autres.

Le saumon : extrêmement rare.

La truite saumonée : très rare.

Le touille (m) : la lamie, appelé aussi créac en Bretagne, poisson de la famille des squales, à peau rugueuse, pesant souvent de 20 à 30 kg.

Le tacaud : on le pêchait en grande quantité dans les écluses basses. La prise de tacauds de grandes dimensions annonçait une tempête.